Jean-Claude Marut face aux cestiens. |
Jean-Claude Marut, géographe français et spécialiste de la région de Casamance, s'est entretenu avec les étudiants du CESTI, le mercredi 03 février dernier à Dakar. Le débat a porté sur le thème "Réchauffement climatique et développement durable: du global au local".
La lutte contre le réchauffement climatique est un défi planétaire pour ses sept milliards d'habitants, a affirmé le conférencier. Jean-Claude Marut s'est appuyé sur les résultats des travaux de recherche de ses collègues pour réexpliquer aux étudiants les causes du phénomène. Il s'agit notamment de l'explosion démographique dans les pays du sud, la croissance économique avec la grosse consommation d'énergies fossiles, le rejet du gaz carbonique venant des industries, de la forêt, du transport et des bâtiments équipés de chauffage ou de climatisation. Le rejet des gaz issus de ces activités humaines et industrielles explique, aujourd'hui, la montée du niveau des océans notamment au Sénégal, le dérèglement climatique, la salinité de la mer et des eaux etc. A toutes ces conséquences, il propose des réponses à deux volets: l'atténuation qui pourra agir sur les causes et l'adaptation aux conséquences. Autrement dit, la diminution des émissions de gaz à effet de serre suppose de trouver des énergies alternatives telles que les énergies solaires ou l'instauration de taxes sur les biens et services afin de compenser les dégâts causés. Le volet adaptation, a t-il poursuivi apparaît comme une nouvelle phase du développement durable qui permettra de laisser la terre dans le même état qu'elle a été trouvée aux générations futures. Il a enfin reconnu comme la plupart des étudiants qui sont intervenus, que les pays les plus touchés par le réchauffement climatique sont les plus peuplés et les moins responsables du phénomène.
La lutte contre le réchauffement climatique est un défi planétaire pour ses sept milliards d'habitants, a affirmé le conférencier. Jean-Claude Marut s'est appuyé sur les résultats des travaux de recherche de ses collègues pour réexpliquer aux étudiants les causes du phénomène. Il s'agit notamment de l'explosion démographique dans les pays du sud, la croissance économique avec la grosse consommation d'énergies fossiles, le rejet du gaz carbonique venant des industries, de la forêt, du transport et des bâtiments équipés de chauffage ou de climatisation. Le rejet des gaz issus de ces activités humaines et industrielles explique, aujourd'hui, la montée du niveau des océans notamment au Sénégal, le dérèglement climatique, la salinité de la mer et des eaux etc. A toutes ces conséquences, il propose des réponses à deux volets: l'atténuation qui pourra agir sur les causes et l'adaptation aux conséquences. Autrement dit, la diminution des émissions de gaz à effet de serre suppose de trouver des énergies alternatives telles que les énergies solaires ou l'instauration de taxes sur les biens et services afin de compenser les dégâts causés. Le volet adaptation, a t-il poursuivi apparaît comme une nouvelle phase du développement durable qui permettra de laisser la terre dans le même état qu'elle a été trouvée aux générations futures. Il a enfin reconnu comme la plupart des étudiants qui sont intervenus, que les pays les plus touchés par le réchauffement climatique sont les plus peuplés et les moins responsables du phénomène.