"Aux Etats-Unis, on les appelle les Millennials, la génération du millénaire". Comme l'a expliqué l'Ambassadeur des Etats-Unis au Sénégal, le mercredi 27 avril aux étudiants du CESTI à Dakar, ce sont les personnes nées entre 1980 et 1990. Ils ont un regard différent du monde, du fait de l'influence des nouvelles technologies. James Zumwalt souhaite une jeunesse sénégalaise à l'image des Millennials américains. Cette jeunesse doit être capable de "créer et de diriger" sa propre entreprise. A titre d'exemples, il cite de jeunes entrepreneurs sénégalais qui ont réussi dans la création de petites entreprises. Pour encourager la jeunesse africaine, le Président américain avait créé en 2010, le Young African Leaders Initiative ( YALI ). Ce programme destiné à stimuler la jeune génération a déjà profité à une trentaine de jeunes leaders sénégalais. Ces deux dernières années, ils ont été formés au monde des affaires, à l'administration publique et à la société civile dans de grandes universités américaines. Sur le terrain, certains parmi eux laissent déjà des traces. A Guédiawaye, le premier système de filtration d'eau a été construit grâce au projet "Banlieue Up" d'Abou Gueye.
Présenter l’Afrique telle qu’elle est, avec ses atouts et faiblesses. Convaincre les pouvoirs économiques, culturels et politiques à investir efficacement dans les communautés déshéritées du continent, au bon endroit et au meilleur moment. Faire de Médiaforce-Afrique un média d’information de référence ; le médiateur entre les êtres vivants oubliés et les différents pouvoirs de décision.
vendredi 29 avril 2016
vendredi 22 avril 2016
LA PALESTINE, HIER ET AUJOURD'HUI
L’Ambassadeur de la
Palestine au Sénégal, Safwat Ibraghith a entretenu, le mercredi 20 avril, à
Dakar, les étudiants du CESTI sur la question palestinienne, son histoire et
ses enjeux géostratégiques. En plus d’un siècle d’existence, rien n’a bougé en faveur
de la Palestine, fait remarquer le nouvel ambassadeur. Ses terres
sont toujours occupées avec une recrudescence de la violence. La question des
colonies, Jérusalem, les frontières, l’eau et les réseaux routiers sont encore
d’actualité malgré la signature et le respect des différents accords civils et
militaires. L’humanitaire a pris le pas sur le politique. Pour le peuple
palestinien, c’est « une véritable humiliation ». La Palestine pauvre
et affaiblie, restera un peuple malade d’espoir. Chaque mois, chaque semaine,
chaque jour est porteur de date symbolique et historique.
Le conférencier est revenu sur quelques dates clé de
l’histoire de la Palestine : les accords de Sykes Picot en 1916, la
mainmise britannique sur la Palestine en 1920, le plan de partage de l’ONU de
1947, la résistance de Yasser Arafat et de ses compagnons en 1965, l’accueil
triomphal de l’OLP par la communauté internationale le 13 novembre 1974, la
reconnaissance du droit palestinien avec les accords d’OSLO le 13 septembre
1993, etc. Des faits et dates qui montrent comment, Israël s’est battis sur les
ruines de la Palestine.
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