Il fait toujours bon visage malgré son handicap visuel. Chaque matin, après ses travaux ménagers, Lamine Sané rejoint sa chambre. Il s'informe à partir de son poste téléviseur.
C'est à 10 ans que ce tisserand de formation a perdu la vue. Aujourd'hui âgé de 40 ans, il se réjouit d'avoir été l'un des rescapés d'une épidémie mortelle de rougeole qui avait ravagé son village natal : la Casamance.
Lamine habite Fass, un quartier populaire de Dakar. Ici, il fait du bénévolat.
Ni heureux ni malheureux, Lamine Sané s'interdit de mendier dans la rue. Il rêve de devenir un grand commerçant.
Lamine Sané travaille sans un guide (Crédit Photo : R. Adé) |