lundi 16 juillet 2018

Biennales Dakar-2018 : Le coup de gueule d'une galeriste étrangère


Au 1er plan, Patrizia Nuvolari et Christine Valeton (CP : R. A)


Les galeristes continuent de faire le bilan de la Biennale de l'art africain contemporain Dakar-2018. Patrizia Nuvolari, journaliste, artiste et galeriste italienne a visité les lieux officiels d'exposition. Elle affirme avoir fait le tour des autres galeries off. Elle exprime sa déception.  

Robert Adé

lundi 9 juillet 2018

Sénégal : Soumbédioune, une pêche cosmopolite


Le marché aux poissons de Soumbédioune à Dakar (Crédit Photo: Robert Adé)
La pêche est l’activité dominante de Soumbédioune. Sur ce site animé au quotidien par des pêcheurs se développe un commerce inlassable de fruits de mer.  ‘’Il y a quelques années, les clients, devant la variété de poissons et d’écrevisses étaient dans l’embarras. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas ; des espèces ont disparu ‘’, regrette Fatou, une écailleuse.
Aussitôt débarqués, les fruits de mer sont livrés aux revendeurs du marché aux poissons jouxtant le quai. ‘’Mais si les activités ne prospèrent plus comme par le passé, c’est dû à la mauvaise exploitation des eaux marines et aux outils de pêche utilisés’’, affirme Habib, un pêcheur Lébou rencontré sur les lieux.

En plus de la pêche, Soumbédioune est un village artisanal. Cela fait plus de 50 ans qui attire de nombreux touristes.

Robert Adé
Brice Bill Aïtchédji

vendredi 6 juillet 2018

Bénin : Vaudou Sakpata,"le maître de la terre"


La divinité Sakpata tire son origine des pays du Golfe du Bénin précisément de milieux Yoruba. Des initiés rencontrés dans le village Ahouanzoun dans la commune d’Agbangnizoun dans la partie sud du Bénin affirment qu’elle est bel et bien le « dieu de la terre et de la variole ». Une fois par an, cette divinité est célébrée partout où elle est implantée.

Aux lueurs du crépuscule, les joueurs de tam-tam installent un à un leurs instruments. Ils sont des spécialistes du rythme Sakapta. Un premier appel. Un deuxième. Au troisième roulement de tambours au son de gongs et de castagnettes, les adeptes apparaissent dans leurs tenues d’apparat. Cette année, il y a plus de femmes que d’hommes adeptes de la divinité Sakpata sur la place publique du village.

A la vue des deux adeptes ‘’perturbateurs ’’ (une femme et un homme), les spectateurs crient leur joie, acclament… ils savent bien les provoquer. Toute la nuit a été faite de chants satiriques, moqueurs et provocateurs. Une fois encore, ils se sont montrés insolents, sans pudeur. Avec eux, pas de secrets. Des spectateurs non avertis en ont appris à leurs dépens.

Sakpata ‘’le maître de la terre’’, selon la tradition africaine, procure à l’homme les céréales. Il le punit par la variole lorsqu'il commet un parjure.