lundi 30 novembre 2015

UN ENSEIGNANT DEVENU MASSOTHÉRAPEUTE

Ignace N'vêkounou, 85 kg, 62 ans.
Il n'est ni médecin ni spiritualiste ni guérisseur traditionnel. Ignace N'vêkounou fut un ancien professeur des mathématiques dans les lycées et collèges au Bénin. Admis à la retraite depuis plus de neuf ans, il est aujourd'hui massothérapeute, président de l'ong Club du Bien-être et de la Bonne Silhouette, Il est parti d'une expérience personnelle d'ancien obèse.
Ignace N'vêkounou, 118 kg, 38 ans.
A trente huit ans, Ignace N'vêkounou souffrait déjà de l'hypertension artérielle. Jusqu'en 1991, il traînait une masse corporelle de 118 kg avec des troubles cardio-vasculaires assez fréquents. Tous ses recours à la médecine moderne se soldaient par des échecs; Sa masse corporelle ne diminuait pas et sa tension artérielle frôlait toujours les 16/10. C'est ainsi qu'il avait décidé de suivre une méthode plus simple et moins coûteuse: la pratique du ''Yostréga''. Cette expérience lui a fait perdre 33 kg en deux ans. Aujourd'hui, âgé de 62 ans, il pèse 85 kg avec une tension artérielle plus stable de 12/7.
Le ''Yostréga'' est une suite de séances de désintoxication, de massage, de ré équilibration énergétique et posturale, d'exercices correctifs et thérapeutiques, de conseils alimentaires et comportementaux.
Ignace N'vêkounou en pleine séance de Yostréga. 
Ignace N'vêkounou est très sollicité depuis qu'il a créé son centre de massothérapie et de ré équilibration à Pahou dans la commune de Ouidah (Bénin). Il accueille tous ceux qui souffrent de déséquilibre physique et psychique. Ils traite les problèmes de nerfs, les troubles cardiaques dont l'hypertension avec ou sans paralysie, l'obésité, les troubles d'andropause et de ménopause.
  


vendredi 27 novembre 2015

L'INFLUENCE DES MÉDIAS TRADITIONNELS

Des journalistes dans la rue

Les journalistes et les organes de presse qui les emploient - bien que dépendants eux aussi - ont une influence remarquable sur les autres domaines de production culturelle, littéraire, politique, économique... Ils agissent sur leurs activités au point de modifier les rapports qui existent entre eux. Dans la réalité, aucun de ces pouvoirs n'est autonome. Ainsi , la radio, la télévision et la presse écrite sont soumises aux contraintes liées à leur propre organisation interne. Il s'agit notamment des contraintes liées aux fonctions des journalistes, les postes qu'ils occupent, et les exigences du marché des lecteurs et annonceurs.
En effet, ceux qui, parmi ces différents pouvoirs, détiennent le monopole de l'information officielle et légitime cherchent à s'imposer aux producteurs de l'information tandis que ces derniers, de leur côté, s'efforcent de les manipuler, parfois, avec ou sans succès. Il s'engage dès lors une concurrence déloyale entre médias; entre le sensationnel et l'information pure. Les organes se livrent une guerre sans merci d'embauche et de débauchage de journalistes. Ils se volent également des contenus.
A défaut d'une reconnaissance ou d'un tribunal des pairs, en cas de respect ou de non respect du code de déontologie, les médias acquièrent leur notoriété grâce aux records battus en matière de lectorat et d' audimat. La priorité est donnée plus à l'aspect commercial qu'au social.
L'influence des médias traditionnels sur les autres domaines de production est réelle. Elle est bien évidente mais il faut une action concertée des différents pouvoirs pour la vulgarisation des recherches appliquées dans les médias, ceci, sans états d'âme.

jeudi 26 novembre 2015

L’ÉMERGENCE, LA MODE AFRICAINE

Dans l'attente de la vraie émergence...
Les dirigeants des pays africains ont déniché un concept tout monté et relativement nouveau. L'émergence économique est un concept à la mode dans les pays comme le Bénin, le Togo et le Sénégal, pour ne citer que ces pays de l'Afrique de l'ouest. Parfois, en complicité avec des experts partisans ou militants, ils utilisent ce concept pour justifier la croissance économique ou le niveau de développement de leurs Etats. Mais existe t-il vraiment un pays émergent en Afrique?
Un pays émergent, c'est un pays développé, un pays souverain. L'émergence, comme l'a affirmé le docteur en économie, N'dongo Sylla, le mercredi 25 novembre dernier dans Carrefour d'actualité au CESTI, est <<un processus de transition vers une nouvelle étape, un nouveau mode de développement économique>>. Cette définition conceptuelle remet en cause les nombreux discours et rapports économiques des pays sous développés. Le paradoxe est qu'ils n'ont pas encore fini avec la guerre, les conflits internes, la misère, la faim, la corruption, l'insécurité et la dépendance politique. C'est donc une utopie de croire en une émergence économique de ces Etats dans un avenir proche. Elle est irréaliste. Avant de penser à une émergence économique, il faut d'abord penser à une émergence politique; une indépendance intégrale. L'Afrique, pour être une Afrique économiquement émergente doit être réinventée.

vendredi 20 novembre 2015

''JOURNALISME D'INVESTIGATION'', AVEZ-VOUS DIT?




Anas, le journaliste d'infiltration
Le mérite du journaliste ghanéen Anas, c'est d'avoir osé innover. Jusqu'à ce jour, les grandes écoles de journalisme ne nous enseignent que le grand reportage, l'enquête... et quoi d'autres encore?
Est-ce un péché de chercher au-delà du classique, le tout moderne, l'inédit?Dans tous les cas, pour le moment, aucun africain n'a pu faire ce qu'il fait.
Anaspar ses productions "journalistiques" à haut risque, prouve aux professionnels des médias que tout est encore possible dans l'univers médiatique africain. C'est quand même un message fort!
Anas dit, et ses lieutenants le confirment << je suis un journaliste d'infiltration>>. Journalisme d'infiltration, avez-vous dit? Nous nous trompions alors de genre! Et si nous parlions plutôt de Journalisme d'action? L'infiltration est une stratégie. C'est l'une des techniques utilisées en journalisme d'investigation.