Des journalistes dans la rue |
Les journalistes et les organes de presse qui les emploient - bien que dépendants eux aussi - ont une influence remarquable sur les autres domaines de production culturelle, littéraire, politique, économique... Ils agissent sur leurs activités au point de modifier les rapports qui existent entre eux. Dans la réalité, aucun de ces pouvoirs n'est autonome. Ainsi , la radio, la télévision et la presse écrite sont soumises aux contraintes liées à leur propre organisation interne. Il s'agit notamment des contraintes liées aux fonctions des journalistes, les postes qu'ils occupent, et les exigences du marché des lecteurs et annonceurs.
En effet, ceux qui, parmi ces différents pouvoirs, détiennent le monopole de l'information officielle et légitime cherchent à s'imposer aux producteurs de l'information tandis que ces derniers, de leur côté, s'efforcent de les manipuler, parfois, avec ou sans succès. Il s'engage dès lors une concurrence déloyale entre médias; entre le sensationnel et l'information pure. Les organes se livrent une guerre sans merci d'embauche et de débauchage de journalistes. Ils se volent également des contenus.
A défaut d'une reconnaissance ou d'un tribunal des pairs, en cas de respect ou de non respect du code de déontologie, les médias acquièrent leur notoriété grâce aux records battus en matière de lectorat et d' audimat. La priorité est donnée plus à l'aspect commercial qu'au social.
L'influence des médias traditionnels sur les autres domaines de production est réelle. Elle est bien évidente mais il faut une action concertée des différents pouvoirs pour la vulgarisation des recherches appliquées dans les médias, ceci, sans états d'âme.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire