« A quoi cela sert-il de vieillir si l'Homme ne peut pas continuer de lutter pour sa survie? »
Dèzindjo Sogbossi, la sexagénaire |
Dès ses 50 ans, Dèzindjo Sogbossi, une femme africaine originaire du Sud-Bénin s'est refusée de mourir sous le poids de l'âge. Aujourd'hui, elle à 74 ans et agit comme une jeune fille de 24 ans. "Mieux que ma fille cadette, je m'adonne aux travaux champêtres, je parcours les différents marchés locaux, j'achète des produits vivriers que je revends. Les bénéfices me permettent de soulager mes enfants et mes petits-enfants qui ont toujours des difficultés pour joindre les deux bouts. Je ne me lasse jamais de bricoler ou d'entreprendre quelque chose".
Cette culture du travail, Dèzindjo l'a héritée de sa mère décédée à 120 ans.
" Elle ne se reposait jamais si ce n'est dans la nuit profonde. Au premier chant du coq, elle était déjà en éveil. A 90 ans, elle se rendait toujours à pieds au marché Houndjro situé à trois km de notre village. Elle vivait essentiellement de la vente de balaies fabriquées à partir des branches et des feuilles du palmier à huile."
Dèzindjo Sogbossi, la sexagénaire encore valide projette de fêter en grande pompe ses quatre vingts ans. Elle sera entourée dit-elle, de ses enfants, ses petits-enfants et ses meilleurs amis.
Robert Adé
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