mardi 15 décembre 2015

DES ECHANGES FRUCTUEUX SUR LES FINANCES PUBLIQUES SENEGALAISES

Abdou Diaw, un des conférenciers
Les étudiants du Centre d'études des Sciences et Techniques de l'Information ( CESTI ) de Dakar et les invités de Carrefour d'Actualité ont eu le mercredi 09 décembre dernier des échanges fructueux sur les finances publiques sénégalaises. Les débats ont porté sur les différentes étapes d'élaboration et d'exécution du budget général de l'Etat- exercice 2016 et sur l'Initiative pour la Transparence dans les Industrie Extractives.
 Soutenus par le responsable du Programme Gouvernance de l'OXFAM, Monsieur Elimane KANE, les communicateurs ont d'abord insisté sur l'aspect pédagogique des échanges. Le premier conférencier Monsieur Abdou Diaw a ensuite expliqué aux cestiens comment, du budget, on parle aujourd'hui de lois de finances initiale, rectificative et de règlement. La loi de finance initiale intervient au début de l'élaboration du budget. Elle est suivie de la loi de finance rectificative qui intervient au cours de son exécution. La loi de finance de règlement clôture l'exercice budgétaire. Par ailleurs, a t-il précisé, quatre principes fondamentaux régissent le budget de l'Etat. Il s'agit de la règle d'annualité budgétaire, de la règle de l'universalité, de la règle d'équilibre et de la règle de l'unité budgétaire.
 En ce qui concerne les ressources de l'Etat, elles sont regroupées en sept catégories à savoir: les taxes, les impôts, les produits des amendes pour la première catégorie, la rémunération des services rendus, les redevances, les concours, dons et legs pour la deuxième, les revenus sur patrimoines des participations financières et les prêts de l'Etat dans les bénéfices des entreprises nationales pour la troisième catégorie. La quatrième catégorie comprend les remboursements de prêts. La cinquième catégorie regroupe les produits des emprunts à moyens et à longs termes. Les recettes provenant de la cession des actifs de l'Etat constituent la sixième catégorie. La septième sont les produits divers. Quant aux charges a conclu Abdou Diaw, elles se résument aux différentes dépenses ordinaires, en capital et aux prêts et avantages de l'Etat. Pour mettre fin à la polémique sur le vote du budget de l'Etat, exercice 2016 évalué à 3022.398 milliards de francs CFA, il en a fait une étude comparative en interrogeant le passé. Ainsi, il était de 2344 milliards en 2012 et de 19 milliards en 1960. 
La séance a pris fin par une communication de Biram Faye sur l'Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives de ressources minières au Sénégal.  

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