jeudi 31 décembre 2015

PROMOTION DU PRÉSERVATIF FÉMININ AU SÉNÉGAL: PARI GAGNE A DAKAR ET TAMBACOUNDA.


Les organisateurs de l'Atelier
Les résultats du projet sur la promotion du préservatif féminin dans les régions de Dakar et de Tambacounda sont concluants. Les acteurs du secteur de la santé publique du Sénégal les ont examinés au cours d’un atelier de partage, le mercredi 30 décembre, au  Centre de Promotion de la Santé Hyacinthe Thiandoum (Sida Service). Ils sont favorables à son extension sur toute l'étendue du territoire national.

 Dix mille préservatifs féminins distribués en un mois dans deux différentes localités, en priorité aux femmes sexuellement actives et en âge de procréer. Il ressort de la présentation du consultant, Ibou Kassé et de la contribution de Simon Hambarukizé le chargé de programme/SWAA Sénégal que la population cible y compris des personnes handicapées ont apprécié l’aspect du condom, sa texture, sa lubrification, ses senteurs et les services rendus. Son appropriation et son utilisation par les femmes seraient une stratégie efficace de lutte contre les grossesses non désirées, les infections sexuellement transmissibles, le VIH- sida et la mortalité maternelle, néonatale et infantile, a renchéri  le docteur Fatou Mbaye Diouf, coordonnatrice du Projet Fonds Mondial au Conseil National de Lutte contre le Sida (CNLS).

Monsieur Ibou Kassé, le conférencier
La promotion du préservatif féminin n’est pas une activité banale, a précisé Ibou Kassé. Malgré l’engagement des agents de santé, des leaders religieux et coutumiers durant la courte durée de cette campagne à Dakar et à Tambacounda, des problèmes persistent. Il s’agit de l’éducation des pairs, de l’implication et du renforcement des capacités du personnel de santé, notamment celles des infirmiers chefs de poste et de la formation des communautaires sur la promotion du produit. Enfin, pour répondre à la forte demande enregistrée sur le terrain, ce préservatif devrait être disponible et accessible.

Selon des rapports du Conseil National de Lutte contre le Sida, les 62% d'adultes infectés sont des femmes et, le taux de connaissance et d'utilisation du préservatif féminin est très faible au Sénégal depuis son lancement, il y a 20 ans.

Quelques participantes
La réalisation du projet de promotion du préservatif féminin dans les régions de Dakar et de Tambacounda s’est faite grâce à la section sénégalaise de Society for Women and Aids in Africa (SWAA) et à son partenaire le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA).  La quarantaine de participants à cet atelier de partage suggèrent aux autorités un plan national de promotion du préservatif féminin au Sénégal.

Robert Adé

lundi 28 décembre 2015

PAPE DIOUF RÉPOND AUX CESTIENS

Pape Diouf, l'ancien patron de l'OM.
 L'ancien président de l'Olympique de Marseille (OM), Pape Diouf s'est prêté, il y a une semaine, aux questions des étudiants du Centre d'études des Sciences et Techniques de l'Information ( CESTI ) à Dakar (Sénégal). Les sujets abordés ont porté, entre autres, sur l'actualité sportive au Sénégal et dans le reste du monde.
A propos de l'Affaire Lamine Diack, il s'est refusé de porter un jugement définitif sur ses issues. Toutefois, il n'exclut pas une éventuelle culpabilité de l'ancien président de l'IAAF. Cette affaire, a t-il précisé, ne saura être un obstacle à la promotion future des sénégalais à des fonctions internationales. 

Il s'est aussi prononcé sur la crise qui secoue la Fédération Internationale de Football (FIFA). Pour lui, la suspension conjointe de Blatter et Platini met définitivement fin aux ambitions de Platini de se faire élire à la tête de la FIFA.

Interrogé sur ses brouilles avec la justice française au sujet de sa gestion de l'OM entre 2005 et 2009, il a déclaré, ne rien se reprocher. D'ailleurs, a t-il renchéri, ses rapports avec l'Olympique de Marseille se limitent à ceux d'un simple supporter; quelqu'un à qui les médias recourent dans leurs quêtes d'informations sur ce club.

Pour le moment, Pape Diouf a affirmé n'avoir aucune ambition politique au Sénégal, cependant, il est prêt à partager ses expériences professionnelles avec les acteurs du monde sportif et politique de son pays d'origine.

samedi 19 décembre 2015

LA PROMOTION ALIOUNE FALL, LE SYMBOLE DES 50 ANNÉES D' EXISTENCE DU CESTI



Les étudiants de la 43ème promotion
Le Centre d’Etudes des Sciences et Techniques de l’Information (CESTI) a fait d’une pierre deux coups.  Il a célébré le jeudi 17 décembre dans l’amphithéâtre  de l’Université Cheik Anta Diop  II de Dakar, la sortie des étudiants de la 43ème promotion << Alioune Fall >> et ses cinquante années d’existence.

Un double événement qui a mis sur le marché de l’emploi vingt et deux (22) nouveaux journalistes. Trois (03) femmes, dix et neuf (19) hommes de nationalité béninoise, guinéenne, malienne et sénégalaise. Ils son répartis par médium : quatre (04) en presse écrite, sept (07) en radio et onze (11) en télévision. En cinquante ans, le CESTI vient de former  deux générations de 1149 journalistes, les meilleurs du Sénégal et de la sous région, ont reconnu les différents intervenants à la cérémonie officielle de sortie de la promotion << Alioune Fall >>.

Après avoir observé une minute de silence en mémoire des enseignants et étudiants défunts du CESTI, un grand hommage a été rendu au parrain de la 43ème promotion à travers différents témoignages de parents, de collègues et d’amis. Alioune Fall, l’ancien PDG de l’Office de radio et Télévision Sénégalaises fut un journaliste émérite, rigoureux et efficace. Il doit être un modèle pour les récipiendaires et une référence pour les journalistes africains.
Mais que reste t-il du CESTI, cinquante ans après sa création ? Etudiants, enseignants et acteurs politiques ont reconnu qu’il est l’un des dix meilleures écoles de journalisme en Afrique, la première de l’Afrique francophone, selon une évaluation de l’UNESCO.  En termes de nouveaux défis, le directeur du CESTI, Ibrahima SAAR a déclaré qu’il ambitionne de diversifier son offre de formation dans les années à venir.



mardi 15 décembre 2015

DES ECHANGES FRUCTUEUX SUR LES FINANCES PUBLIQUES SENEGALAISES

Abdou Diaw, un des conférenciers
Les étudiants du Centre d'études des Sciences et Techniques de l'Information ( CESTI ) de Dakar et les invités de Carrefour d'Actualité ont eu le mercredi 09 décembre dernier des échanges fructueux sur les finances publiques sénégalaises. Les débats ont porté sur les différentes étapes d'élaboration et d'exécution du budget général de l'Etat- exercice 2016 et sur l'Initiative pour la Transparence dans les Industrie Extractives.
 Soutenus par le responsable du Programme Gouvernance de l'OXFAM, Monsieur Elimane KANE, les communicateurs ont d'abord insisté sur l'aspect pédagogique des échanges. Le premier conférencier Monsieur Abdou Diaw a ensuite expliqué aux cestiens comment, du budget, on parle aujourd'hui de lois de finances initiale, rectificative et de règlement. La loi de finance initiale intervient au début de l'élaboration du budget. Elle est suivie de la loi de finance rectificative qui intervient au cours de son exécution. La loi de finance de règlement clôture l'exercice budgétaire. Par ailleurs, a t-il précisé, quatre principes fondamentaux régissent le budget de l'Etat. Il s'agit de la règle d'annualité budgétaire, de la règle de l'universalité, de la règle d'équilibre et de la règle de l'unité budgétaire.
 En ce qui concerne les ressources de l'Etat, elles sont regroupées en sept catégories à savoir: les taxes, les impôts, les produits des amendes pour la première catégorie, la rémunération des services rendus, les redevances, les concours, dons et legs pour la deuxième, les revenus sur patrimoines des participations financières et les prêts de l'Etat dans les bénéfices des entreprises nationales pour la troisième catégorie. La quatrième catégorie comprend les remboursements de prêts. La cinquième catégorie regroupe les produits des emprunts à moyens et à longs termes. Les recettes provenant de la cession des actifs de l'Etat constituent la sixième catégorie. La septième sont les produits divers. Quant aux charges a conclu Abdou Diaw, elles se résument aux différentes dépenses ordinaires, en capital et aux prêts et avantages de l'Etat. Pour mettre fin à la polémique sur le vote du budget de l'Etat, exercice 2016 évalué à 3022.398 milliards de francs CFA, il en a fait une étude comparative en interrogeant le passé. Ainsi, il était de 2344 milliards en 2012 et de 19 milliards en 1960. 
La séance a pris fin par une communication de Biram Faye sur l'Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives de ressources minières au Sénégal.  

lundi 30 novembre 2015

UN ENSEIGNANT DEVENU MASSOTHÉRAPEUTE

Ignace N'vêkounou, 85 kg, 62 ans.
Il n'est ni médecin ni spiritualiste ni guérisseur traditionnel. Ignace N'vêkounou fut un ancien professeur des mathématiques dans les lycées et collèges au Bénin. Admis à la retraite depuis plus de neuf ans, il est aujourd'hui massothérapeute, président de l'ong Club du Bien-être et de la Bonne Silhouette, Il est parti d'une expérience personnelle d'ancien obèse.
Ignace N'vêkounou, 118 kg, 38 ans.
A trente huit ans, Ignace N'vêkounou souffrait déjà de l'hypertension artérielle. Jusqu'en 1991, il traînait une masse corporelle de 118 kg avec des troubles cardio-vasculaires assez fréquents. Tous ses recours à la médecine moderne se soldaient par des échecs; Sa masse corporelle ne diminuait pas et sa tension artérielle frôlait toujours les 16/10. C'est ainsi qu'il avait décidé de suivre une méthode plus simple et moins coûteuse: la pratique du ''Yostréga''. Cette expérience lui a fait perdre 33 kg en deux ans. Aujourd'hui, âgé de 62 ans, il pèse 85 kg avec une tension artérielle plus stable de 12/7.
Le ''Yostréga'' est une suite de séances de désintoxication, de massage, de ré équilibration énergétique et posturale, d'exercices correctifs et thérapeutiques, de conseils alimentaires et comportementaux.
Ignace N'vêkounou en pleine séance de Yostréga. 
Ignace N'vêkounou est très sollicité depuis qu'il a créé son centre de massothérapie et de ré équilibration à Pahou dans la commune de Ouidah (Bénin). Il accueille tous ceux qui souffrent de déséquilibre physique et psychique. Ils traite les problèmes de nerfs, les troubles cardiaques dont l'hypertension avec ou sans paralysie, l'obésité, les troubles d'andropause et de ménopause.
  


vendredi 27 novembre 2015

L'INFLUENCE DES MÉDIAS TRADITIONNELS

Des journalistes dans la rue

Les journalistes et les organes de presse qui les emploient - bien que dépendants eux aussi - ont une influence remarquable sur les autres domaines de production culturelle, littéraire, politique, économique... Ils agissent sur leurs activités au point de modifier les rapports qui existent entre eux. Dans la réalité, aucun de ces pouvoirs n'est autonome. Ainsi , la radio, la télévision et la presse écrite sont soumises aux contraintes liées à leur propre organisation interne. Il s'agit notamment des contraintes liées aux fonctions des journalistes, les postes qu'ils occupent, et les exigences du marché des lecteurs et annonceurs.
En effet, ceux qui, parmi ces différents pouvoirs, détiennent le monopole de l'information officielle et légitime cherchent à s'imposer aux producteurs de l'information tandis que ces derniers, de leur côté, s'efforcent de les manipuler, parfois, avec ou sans succès. Il s'engage dès lors une concurrence déloyale entre médias; entre le sensationnel et l'information pure. Les organes se livrent une guerre sans merci d'embauche et de débauchage de journalistes. Ils se volent également des contenus.
A défaut d'une reconnaissance ou d'un tribunal des pairs, en cas de respect ou de non respect du code de déontologie, les médias acquièrent leur notoriété grâce aux records battus en matière de lectorat et d' audimat. La priorité est donnée plus à l'aspect commercial qu'au social.
L'influence des médias traditionnels sur les autres domaines de production est réelle. Elle est bien évidente mais il faut une action concertée des différents pouvoirs pour la vulgarisation des recherches appliquées dans les médias, ceci, sans états d'âme.

jeudi 26 novembre 2015

L’ÉMERGENCE, LA MODE AFRICAINE

Dans l'attente de la vraie émergence...
Les dirigeants des pays africains ont déniché un concept tout monté et relativement nouveau. L'émergence économique est un concept à la mode dans les pays comme le Bénin, le Togo et le Sénégal, pour ne citer que ces pays de l'Afrique de l'ouest. Parfois, en complicité avec des experts partisans ou militants, ils utilisent ce concept pour justifier la croissance économique ou le niveau de développement de leurs Etats. Mais existe t-il vraiment un pays émergent en Afrique?
Un pays émergent, c'est un pays développé, un pays souverain. L'émergence, comme l'a affirmé le docteur en économie, N'dongo Sylla, le mercredi 25 novembre dernier dans Carrefour d'actualité au CESTI, est <<un processus de transition vers une nouvelle étape, un nouveau mode de développement économique>>. Cette définition conceptuelle remet en cause les nombreux discours et rapports économiques des pays sous développés. Le paradoxe est qu'ils n'ont pas encore fini avec la guerre, les conflits internes, la misère, la faim, la corruption, l'insécurité et la dépendance politique. C'est donc une utopie de croire en une émergence économique de ces Etats dans un avenir proche. Elle est irréaliste. Avant de penser à une émergence économique, il faut d'abord penser à une émergence politique; une indépendance intégrale. L'Afrique, pour être une Afrique économiquement émergente doit être réinventée.

vendredi 20 novembre 2015

''JOURNALISME D'INVESTIGATION'', AVEZ-VOUS DIT?




Anas, le journaliste d'infiltration
Le mérite du journaliste ghanéen Anas, c'est d'avoir osé innover. Jusqu'à ce jour, les grandes écoles de journalisme ne nous enseignent que le grand reportage, l'enquête... et quoi d'autres encore?
Est-ce un péché de chercher au-delà du classique, le tout moderne, l'inédit?Dans tous les cas, pour le moment, aucun africain n'a pu faire ce qu'il fait.
Anaspar ses productions "journalistiques" à haut risque, prouve aux professionnels des médias que tout est encore possible dans l'univers médiatique africain. C'est quand même un message fort!
Anas dit, et ses lieutenants le confirment << je suis un journaliste d'infiltration>>. Journalisme d'infiltration, avez-vous dit? Nous nous trompions alors de genre! Et si nous parlions plutôt de Journalisme d'action? L'infiltration est une stratégie. C'est l'une des techniques utilisées en journalisme d'investigation.