samedi 5 mars 2016

BÉNIN: CONQUÊTE DU POUVOIR D’ÉTAT, LE PURGATOIRE DE CEUX QUI DEPOUILLENT DIEU

  Ces trente et trois candidats, créatures de Dieu lui ont tout dérobé: l'amour, la parole, la pensée, l'action et la gloire. Dans le lot, il y en a qui se sont enrichis sur le dos du peuple par l'escroquerie, le blanchiment d'argent, le détournement des deniers publics, le chantage, le faux et l'usage du faux en écriture comptable, les pots de vin, la fraude fiscale, le trafic de drogues, le trafic illégal de produits pétroliers, la contrebande et le vol. 
D'autres doivent leurs positions sociales à la tricherie, au faux diplômes, à la calomnie, à la trahison, au trafic d'influence, à l'engagement politique et au mensonge, Plusieurs parmi eux ont fait fortune en son nom. Et, comme ils aiment bien nous le chanter, chaque fois que nous leur en donnons l'occasion: "le pouvoir politique, le pouvoir financier, la gloire, l'intelligence et la ruse, c'est Dieu qui les donne". Puisqu'ils sont  bien nés, Dieu leur a donc tout donné, tout sauf le respect de ses dix commandements.

  Que reste t-il de leurs relations avec Dieu, eux qui, durant toute cette campagne électorale ont utilisé son nom pour "tromper" les populations? Pourtant, Dieu qui est la source de leur bonheur a recommandé à l'homme d'honorer son père et sa mère, de ne pas tuer, de ne pas commettre d'adultère, de ne pas voler, de ne pas porter de faux témoignages contre son prochain, quel qu'il soit. Qu'ont-ils fait pour aider les membres de leurs familles, leurs communautés et leurs villages à sortir de la misère ambiante?
  Puisqu'on ne trompe pas impunément Dieu. La campagne électorale avec ses dépenses est une des images du purgatoire. Ce qu'ils dépensent pour la conquête du pouvoir d'état représente, en fait, une partie du prix à payer pour n'avoir pas bien accompli leurs devoirs envers Dieu et envers leurs prochains. C'est une manière aussi de retourner à Dieu tous les biens qu'ils continuent malheureusement de lui dérober. Les dizaines, voire les centaines de millions qu'ils gaspillent vont finalement dans les caisses de l'état et dans les poches du peuple qu'ils courtisent; quitte à eux de les dérober à nouveau. C'est un cercle vicieux, un cycle infernal.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire